Contribution à la réduction des émissions de CO2 : évolution des ciments et des besoins de l'industrie du béton
Sylvain DEHAUDT - Anthony BIDET - Patrick SERCOL - Patrick ROUGEAU
La réduction des émissions de CO2, gaz principal responsable de l'effet de serre, est un
objectif fondamental pour la préservation de notre planète. L'Europe, en particulier, est « fer de lance » des engagements pris à Kyoto dès 1999 et entrés en application début 2005. Les 15 pays européens qui ont ainsi ratifié ce protocole doivent diminuer en moyenne de 8 % leurs émissions de CO2 en 2012 par rapport à 1990.
Or, l'industrie cimentière est responsable en France de près de 2,6 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine. Elle s'emploie, par conséquent, encadrée par des allocations de « quotas » par les gouvernements européens, à réduire ses émissions de CO2. Dans le processus de fabrication du ciment, c'est le clinker qui est la cause de près de 98 % du rejet total de CO2.
L'émission de CO2 produite au cours de la fabrication du clinker est de deux natures bien différentes ; d'une part, elle est consécutive à la consommation d'énergie thermique nécessaire à la fabrication du clinker (à 1 450 °C) et d’autre part, elle est liée au procédé lui-même, du fait de la réaction chimique qui transforme le carbonate de calcium en oxyde de calcium et qui libère du CO2. Cette seconde émission, dite de procédé, est prépondérante et pèse pour près de 60 % des rejets totaux.
Les efforts de l’industrie cimentière se sont donc portés dans plusieurs axes :
- l’optimisation de la consommation d’énergie dans le processus de fabrication du clinker ;
- la substitution du clinker par des additions moins contributrices de rejet de CO2 ;
- la modération en valeur absolue de l’augmentation de l’offre globale.
Or, l'industrie cimentière est responsable en France de près de 2,6 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine. Elle s'emploie, par conséquent, encadrée par des allocations de « quotas » par les gouvernements européens, à réduire ses émissions de CO2. Dans le processus de fabrication du ciment, c'est le clinker qui est la cause de près de 98 % du rejet total de CO2.
L'émission de CO2 produite au cours de la fabrication du clinker est de deux natures bien différentes ; d'une part, elle est consécutive à la consommation d'énergie thermique nécessaire à la fabrication du clinker (à 1 450 °C) et d’autre part, elle est liée au procédé lui-même, du fait de la réaction chimique qui transforme le carbonate de calcium en oxyde de calcium et qui libère du CO2. Cette seconde émission, dite de procédé, est prépondérante et pèse pour près de 60 % des rejets totaux.
Les efforts de l’industrie cimentière se sont donc portés dans plusieurs axes :
- l’optimisation de la consommation d’énergie dans le processus de fabrication du clinker ;
- la substitution du clinker par des additions moins contributrices de rejet de CO2 ;
- la modération en valeur absolue de l’augmentation de l’offre globale.
En ce qui concerne le premier axe, on peut considérer qu’une bonne partie des progrès a déjà été engagée. Depuis les efforts se sont portés sur la poursuite de la modernisation des usines, mais surtout sur l’utilisation de combustibles non fossiles.
-Source: http://www.cerib.com/frontoffice/etudes-&-recherches.r3237_p998_l1.htmPublié par PIER-LUC NAPERT
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