Archives La Tribune, Jessica Garneau La Tribune
Le ministère des Transports du Québec est catégorique et affirme que l'ajout d'amiante à l'enrobé bitumineux contribue à limiter la fissuration de la chaussée. Résultat: diminution importante de nids-de-poule et de fissures, meilleure adhérence et plus grande flexibilité.
L'expérience a été concluante dans la région de Chaudière-Appalaches autour des années 2000 et dans le Bas-Saint-Laurent tout récemment, où plusieurs tonnes d'amiante ont été épandues sur les routes. Chaque année, plus de 70 000 tonnes d'enrobé à l'amiante sont posées sur les routes du Québec et toujours selon le MTQ, « les fibres d'amiante améliorent la durée de vie des enrobés en optimisant leur résistance à la fatigue, à l'arrachement et au désenrobage».
Les fiches techniques du MTQ démontrent de plus qu'il est possible de prolonger le revêtement amianté de plus de sept ans avec un procédé qui empêcherait l'émanation de poussière grâce à l'emprisonnement parfaite de la fibre d'amiante. Lorsque l'on contrôle la poussière dans l'utilisation de l'amiante au niveau des matériaux de constrution en général et du bitume en particulier, par son encapsulation, eh bien, comme dit l'adage québécois, «on est en voiture!»
Il y a des coûts évidemment reliés, tant du côté de la fabrication et de la pose que de la réparation. Toutefois ce n'est pas plus dispendieux à la longue puisque les Villes doivent revenir chaque année réparer les mêmes nids-de-poule...
En ce qui a trait à la réparation de l'enrobé amianté, le recours à un procédé novateur de planage demeure efficace et peut permettre la réutilisation des nouveaux résidus acceptés actuellement par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire