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Bonjour à tous et à toutes,


Bienvenue sur le blog de l'équipe SBA. Nous sommes Audrey Caron, Marc-Alexandre Lacasse, Philip Morse, Pier-Luc Napert et Laurent Toupin et nous étudions tous en Sciences de la Nature au Cégep de Sainte-Foy. Dans le cadre de notre projet intégrateur 2011, nous faisons une étude sur un éventuel et nouveau pont reliant la rive-nord de Québec à l'île d'Orléans. Prenez le temps d'explorer notre espace internet et laissez-y une trace de votre passage!

lundi 28 mars 2011

Un béton plus résistant au feu!

Un béton plus sûr en cas d'incendie

Lors d'un incendie dans un tunnel ou un bâtiment, le comportement du béton qui constitue les murs est loin d'être neutre : il dégage nombre de gaz dangereux s'il est porté à haute température. L'équipe du professeur Mayer, de l'Institut des sciences des matériaux de l'Université autrichienne de Leoben, a mis au point un nouveau béton résistant mieux à des températures élevées.

L'expérience :
Un béton normal est composé de quartz mais aussi de pierres carbonatées comme la chaux et la dolomite. Lors d'un incendie, d'une part, le quartz subit des changements dommageables, ce qui fragilise la structure ; d'autre part, la dolomite et la chaux se décomposent et perdent environ la moitié de leur masse sous forme du gaz carbonique et l'eau piégée dans le béton se dégage et réagit avec la chaux pour former de la chaux hydratée, corrosive et donc extrêmement dangereuse.
L'innovation de l'équipe du Professeur Mayer consiste à ajouter à un béton « normal » une quantité très précise d'un minéral composé d'hydrosilicate de fer et de magnésium pour accroître sa teneur en eau : plus de 200 litres d'eau dans un mètre cube .
Les résultats :
Premièrement, cette eau reste liée au béton jusqu'a une température de 700°C (contre 150°C pour un béton normal) et retarde donc significativement le moment où la chaux hydratée commence à se former.

Deuxièmement, la présence de cette eau « supplémentaire » permet de refroidir les gaz qui s'échappent lors de l'incendie, de purifier l'air et d'endiguer la propagation du feu.
Pour tester ce nouveau béton dans des conditions d'utilisations proches de la réalité, une portion de tunnel a été bâtie avec ce nouveau matériau. Résultat : soumise a une pression de 60 tonnes (équivalente a celle d'une montagne), la structure a résisté pendant trois heures a une température de 1 200°C !

Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/un-beton-plus-sur-en-cas-dincendie_5396/

PUBLIÉ PAR PIER-LUC NAPERT

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